• A éviter !

    Courez ! Courez ! C'est de l'arnaque ! C'est pas bon ! Que ce soit le kebab à 5 euros ou le 3 étoiles à 500 €, on veut en avoir pour notre argent !

  • Schizophrène, me direz-vous. Pourquoi poster un même restau dans la section des restos à conseiller, et dans celle des restos à éviter ? Et bien cela est dû à la structure de ce restaurant. En journée, elle fonctionne sous la forme d'une brasserie en service continu, sans réservation. Le soir, il faut réserver jusqu'à 6 mois à l'avance, et la carte de brasserie laissera sa place à un menu surprise à 55 euros, selon l'humeur gastronomique du chef. Toutes les critiques sont unanimes, c'est une attente méritée, un chef passionné, et rigoureux. Alors, on est impatient d'y être vu l'attente et la réputation.

    Le comptoir du relais (soir)

    Le comptoir du relais (soir)Le comptoir du relais (soir)

    On commence avec des petites choses à grignoter : du saucisson et des chips de pommes de terre vitelotte. Les deux sot très bons, les chips sont bien faites, pas trop grasses, le saucisson est de bonne qualité. Le pain est aussi de très bonne qualité, parfait compromis entre le croustillant et le moelleux.

    Le comptoir du relais (soir)

    Ravioli de homard breton, bisque crémeuse et perle de vinaigre.

    Et oui, vous avez bien lu, l'intitulé est "raviolI de homard", sans "S" ! Il n'y avait qu'un seul malheureux ravioli dans cette entrée ! Je suis toujours de ceux qui défendent les restaurants gastronomiques en disant qu'on en avait toujours pour sa faim, qu'on compensait le prix payé par de la générosité, mais là, alors que le chef fait parti d'un mouvement "bistronomique", particulièrement généreux nous sert un amuse-bouche en guise d'entrée... Alors certes, c'est très bon, très bien fait, très bien assaisonné, tellement, qu'on a saucé toute la bisque, mais c'est bien le pain qui nous a nourri...

    Le comptoir du relais (soir)

    St-Jacques de Normandie rôties en coquille au beurre d'algues de Bordier.

    On continue sur des portions minimes (encore que, triplées tout de même !). Les provenances sont de qualité (les beurres bordiers sont servis dans de nombreux restaurants étoilés de Paris). C'est plutôt gouteux, le croustillant du pain contrebalance le moelleux de la St-Jacques, on sent la qualité du beurre. Une entrée simple mais efficace, mais on a toujours l'impression de ne manger qu'un amuse-bouche...

    Le comptoir du relais (soir)

    Selle d'agneau de Corrèze roulé aux herbes, mousseline de céleri rave et asperges de Provence.

    Là on est enfin rentré dans le repas. On a un vrai plat, avec une vraie portion. En plus de cela, les cuissons sont merveilleuses, de même que les associations, les produits, les assaisonnements. On est au niveau d'un restaurant étoilé facilement, mais pourquoi avoir attendu jusqu'au plat pour en arriver là ?

    Le comptoir du relais (soir)

    Bon, on peut aussi concéder le fait qu'il y a plusieurs plateaux de fromage qui tournent, avec de supers produits. Mention spéciale au maroille, excellent... On aimerait goûter à tous les plateaux de fromage, car un seul vous sera présenté. Reste à espérer qu'on puisse y goûter en journée.

    Le comptoir du relais (soir)

    On a là une salade de fruits exotiques, granité rhum à gauche, et un mousseux coco, sorbet cacao gingembre.

    Encore des amuses-bouches, originaux, mais pas vraiment bons. On salue l'audace, on ne saluera pas le manque de gourmandise...

     

    Alors, pourquoi autant de bruit autour de ce chef Yves Camdeborde, avant même qu'il ne soit hyper-médiatisé par l'émission Masterchef ?  On peut lui concéder son savoir-faire (aucune erreur d'assaisonnement ou de cuisson, et des produits de bonne qualité), mais rien d'unique dans ce qu'on nous a proposé. On peut le dire, les 6 mois d'attente ne sont pas justifiés. Le prix est limite. Certes, les produits sont de très bonne qualité, mais en portion ridicule (que je n'ai jamais vue dans aucun restaurant gastronomique auparavant). On peut se consoler en se disant que le menu change tous les jours, peut-être était-ce du à de la malchance, mais à ce prix et à cette attente là, autant ne pas prendre de risques... On profitera plus finalement de son talent en journée, en profitant de ses produits, et surtout sans attendre des mois (quoi qu'il faille souvent attendre de nombreuses minutes avant de s'installer).

    Note: 8/20, c'est la sanction quand on se fiche autant de ses clients.


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  • A éviter !

    On est tous sollicités par cette enseigne qu'on voit partout, tout le temps, à toute heure. Celle qu'on nous vente d'être un fast-food sain. Votre repas est préparé sous vos yeux, en résulte une obligation de transparence totale, et on se dit alors qu'aller à un Subway, c'est unique. Mais on en oublie qu'il ne s'agit que d'un sandwich non ? A éviter !

    A près de 8 euros, on a droit à un sandwich 30 cm, 1 boisson et 1 paquet de chips ou 1 dessert, pas donné. A ce prix là, on dépasse le prix de la plupart des fast-foods hamburgers type macdo. Alors, c'est parce que c'est plus sain ? En l'occurence, le sandwich est bien effectué sous vos yeux, vous pourrez donc constater la magnificience des légumes prédécoupés, et de la viande séchée en petits morceaux, ou du poulet émincé industriel. On a du mal à reconnaître les viandes, et on prend peur en voyant les tranches de salami collantes à souhait les unes par rapport aux autres formant un bloc qui vous fait penser à une pile de feuilles. En goûtant séparément les ingrédients, on a vraiment aucune saveur dans les aliments, mais alors, quel est le secret de Subway ?

    sdwch

    Déjà, on choisit ce qu'on prend dans le sandwich, on se sent tout puissant, maître de la situation, on a l'impression de faire une bonne affaire (ex: je prend un peu de tout dans mon sandwich). Le pain est imposant, malgré sa texture industrielle semblable à un sandwich en boîte, mais cela permet de nous caler. Pour ce qui est de la crudité, on compense leur manque de goût par des sauces industrielles que l'on vous met à volonté pour faire passer la pilule. On ressort de là en pensant que ce n'est pas si mal. Le sandwich que j'avais pris était au poulet (qui ressemblait vaguement à du poulet...), et tout ce que je vous ai décrit précédemment correspond à la dégustation de ce sandwich... A la fin, on a plus faim, mais on a ce malaise qu'on peut ressentir après chaque fast-food. On préfèrra aller dans une boulangerie classique, avoir un bon pain, voire de bons ingrédients, sans que cela ne soit plus cher, ou encore mieux, on le fera soit même.

    Note: 9/20, pas la cata non plus, ça peut dépanner.


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  • Brasserie des halles

    Brasserie des Halles
    8, rue des Halles 78200 Mantes La Jolie
    Prix: 20-30 €
    Ambiance: Familliale

    Ceux qui vivent, ou qui vivaient en banlieue ou en province se souviennent de ces adresses, dans lesquelles ils allaient régulièrement, parce qu'elles étaient là, et que rien d'autre n'existait aux alentours. De ce fait, on considérait que le restaurant n"était pas mauvais, voire pas mal du tout, mais ce souvenir va-t-il être gâché ? Quelques années passées sur Paris ? J'espérais juste des produits frais, une cuisine classique, sans chi-chi (ce qu'on est en droit d'attendre n'importe où dans Paris). La Brasserie des Halles fait-elle partie de ces adresses injustement ignorées, et respirant l'authenticité malgré le manque de compétitivité où fait-elle partie des adresses à oublier, dont le souvenir va être terni par cette visite ?

    oeufs

    Et bam ! Dès l'entrée c'est la désillusion ! Ces oeufs pochés aux morilles nous ramène directement à la réalité des produits. Les oeufs ont une tête bizarre, et ont un goût industriel. Goût que l'on retrouve dans la sauce, trop salée, trop chimique. Les morilles, elles sont trop salées, et on sent que la qualité du produit n'est pas là. Ca sent le plat réchauffé, et pré-cuisiné, on a l'impression de manger un plat en conserve

    poulet

    Pour changer, j'ai repris un plat à base de morilles: une cuisse de canard avec ses tagliatelles et sa sauce aux morilles. Et bien devinez quoi, c'est exactement la même sauce industrielle infâme qu'on nous a servi en entrée. En sus, le canard tout secos, et les pâtes archi cuites qui collent entre elles, c'est le mode cantine.

    Vous l'aurez compris, on peut être agréablement surpris par un restaurant issu de notre enfance, et a contrario, se rendre compte que les souvenirs sont vicieux, surtout quand ils datent de l'âge de l'innocence...

     Note: 4/20, et ça se dit restaurateur...


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