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Les petits plaisirs
On peut s'autoriser quelques écarts de temps en temps, une bonne pâtisserie, un bon fromage, une charcuterie incroyable, c'est ici qu'on en discute
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Par Azwraith le 2 Décembre 2011 à 14:37
Vous connaissez ce genre d'enseigne qui nous fait penser au vieux Paris. Loin des chaînes, des Subway, Macdo, ou même Flam's et Haagendazs qui standardisent tout, et tuent le charme des commerces traditionnels. En général, leur nom est assez sommaire, et leur devanture date des années 20. On est ici devant un stand de crêpes, métro Jussieu -lignes 7 et 10). La crêpière est là depuis 25 ans. Elle connaît le quartier mieux que personne, et son sourire, sa technique et ses histoires en font une des institutions parisiennes qui ne doit surtout pas disparaître. On ne trouve malheureusement plus beaucoup de commerçants comme elle qui sont là depuis des décennies, alors qu'ils font le charme de Paris. Et alors, ces crêpes, que valent-elles ?
Et bien déjà, pas très cher (jusqu'à 3,90 € pour une complète). Elles donnent envie, en tout cas, la preuve, j'ai oublié de prendre en photo la crêpe encore entière... Comme le dit la crêpière, ce n'est pas une crêpe bretonne ! C'est une crêpe à la parisienne ! Qu'est-ce qu'il faut comprendre par là ? Et bien que cette crêpe est épaisse, et plutôt moelleuse. La crêpière est généreuse dans les garnitures, et l'épaisseur de la crêpe suffit à rassasier n'importe quel appétit. C'est l'objectif. On mange donc cette crêpe généreuse avec le sourire, et aussi parce qu'on a échangé avec une dame chaleureuse, accueillante, presque maternelle, qui fait réellement ses crêpes avec amour.
Alors est-ce la meilleur crêpe que j'ai mangé ? J'en ai connu des plus fines en goût, peut être avec des meilleurs produits, mais jamais avec autant de gourmandise, d'amour et de charme.
Pas étonnant que cette crêpière ait charmé M. Alain Ducasse qui l'a citée dans un de ses derniers ouvrages:
On remercie l'attention, parce qu'il s'agit là d'une adresse que beaucoup de gens connaissent mais qu'il ne faut surtout pas qu'on oublie.
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Par Azwraith le 27 Avril 2011 à 03:01
Lieu: Ladurée, 21, rue Bonapate, 75006, Paris, Métro: St-Germain des prés (ligne 4), Odéon (lignes 4 et 10)
Prix: Pâtisseries entre 5 et 7 euros, mini-macarons à l'unité autour de 2€
Ambiance: bourgeoisie intemporelleBah oui, on a tout mangé, et on a oublié de prendre une photo des pâtisseries ! A défaut de vous décrire la nature de cette dégustation, autant que je vous parle de cette institution qu'est Ladurée. C'est une pâtisserie qui date de 1862, renommée désormais pour ses fameux macarons. Elle fait partie des références sur Paris, au niveau international, et même les provinciaux s'y mettent. Alors, piège à touriste ? Et bien, ce qui est sûr, c'est que Ladurée n'est pas une référence pour rien, les pâtisseries sont toujours réussies, les recettes, équilibrées, quoique classiques, mais c'est ce q'on leur demande. Le cadre, toujours impressionnant, et les prix, dans la moyenne des pâtisseries de luxe (5-6 euros). On peut donc compter dans les 10-15 euros avec un chocolat chaud et quelques macarons pour s'offrir un vrai moment de gourmandise et de luxe, en un mot, je recommande, la qualité est au rendez-vous, malgré la popularité.
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Par Azwraith le 26 Avril 2011 à 18:50
Lieu: La pâtisserie des rêves, 111, rue de Longchamp. 75116, Paris. Métro: Trocadéro (ligne 6), Rue de la Pompe (ligne 9)
Prix: Entre 5 et 10 euros la pâtisserie individuelle
Ambiance: CosyPhilippe Conticini, c'est un peu le scientifique de la pâtisserie, travaillant avec un véritable esprit d'expériences, de mesures, d'équilibre. Les recettes traditionnelles lui paraissent donc ncessairement dépassées, d'où le besoin de revisiter.
On a donc un Paris-Brest sur la gauche et une tarte tatin sur la droite. Certes, le Paris Brest est bien équilibré, le goût de la pistache est très fin, on a un réelle équlibre entre le croustillant et le moëlleux, mais il manque la gourmandise d'un Paris-Brest traditionnel, on a envie de plus de pâte à choux. Plus de finesse mais moins de gourmandise donc. En revanche, pour la tarte tatin, on a réussi à retrouver le croustillant d'une tatin, sans l'acidité ou un côté sucré trop prononcé. Pourtant la pomme prend les 3 quarts de la pâtisserie, et cela n'est pas du tout écoeurant, au contraire. On retrouve vraiment la pomme dans la tarte tatin, et on a donc une véritable émotion.
Vous l'aurez compris, chaque pâtisserie est minutieusement préparée, presque mathématiquement, en résulte des prix, quasiment les plus élevés de Paris (près de 8-9 euros la pâtisserie). Mais on apprécie la recherche, sauf quand on perd la gourmandise propre à la pâtisserie. Le cadre est moderne, et très reposant, tout comme le quartier, à faire au moins une fois.
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