• Restos hebdomadaires (10-20 €)

    C'est le restau dans lequel on peut tous aller, celui qui peut servir d'excuse pour se réunir entre amis, celui où on a pas besoin de bien s'habiller, mais c'est surtout celui où l'on mange bien et où l'on ne pleure pas en recevant l'addition, et c'est le restau dans lequel on peut se lâcher au moins une fois par semaine. Comment arriver à ces prix ? Soit en trouvant des restos simples, généralement traditionnels, soit en cherchant bien les bons plans des menus déjeuners le midi !

  • Le Pantruche

    3, rue Victor Massé
    Métro Blanche ou Pigalle (ligne 2)
    Prix: 18 euros (Entrée, Plat ou Plat, Dessert, le midi)
           34 euros le soir (Entrée, Plat, Dessert)

    Peut-on encore bien manger à moins de 20 euros dans un bon bistrot ? On l'a déjà vu chez Christian Constant, au café constant, ou au bistrot Paul Bert. Mais c'est également vers le quartier de la rue des martyrs, très bobo-gourmands, que l'on peut retrouver de tels plans.

    On vient donc en semaine, un midi où l'on a du temps. Et on teste la formule à 18 euros.

    Le Pantruche (le midi, c'est prix rikiki)

    Tourteau, gelée de concombre et sorbet gaspacho.

    Comme l'intitulé peut le prévoir, le tout est très frais, bien exécuté. La gelée est ni trop dure, ni trop molle. Le sorbet a un goût de tomate, ce qui n'est pas simple pour un sorbet qui peut très facilement être fade. Le tourteau est bien présent sans être écoeurant. La finesse du plat étonne dans un bistrot qui affiche une image plus gourmande que fine, même si les deux sont liés...

    Le Pantruche (le midi, c'est prix rikiki)

    Risotto parmesan, fèves, poitrine ibaïona

    Je ne peux pas ne pas vous parler de ce risotto qu'à pris mon accompagnatrice. Une leçon de risotto. Un riz ferme à l'extérieur, fondant à l'intérieur. Et surtout, très goûteux, avec une sauce très onctueuse, et avec ces fèves qui apportent un côté croquant, et cette poitrine, qui apporte du sel, et du craquant. C'est surement un des meilleurs risottos que j'ai mangé. Bien meilleur que celui du Georges V, par exemple, qui est facturé une soixantaine d'euros...

    Le Pantruche (le midi, c'est prix rikiki)

    Pavé de merlu de ligne, tétragone mi-cuite, piquillos curry, crème d'oeuf cébette

    Beaucoup de produits, mais très bon accord. Le poisson est tout d'abord bien cuit. La sauce est bien épicée, tout en restant douce, grâce à l'oeuf. La tétragone mi-cuite apporte du croquant et du naturel au plat .Encore une fois, beaucoup de finesse et de travail sur l'équilibre du gôut.

    Note: 17/20 pour un bistrot de quartier bobo, dont la cuisine est bien plus fine qu'il n'y parait.

     


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  •  

    Big Fernand,

    55, rue du faubourg poissonnières, 75009

    Métro Poissonières (7) ou Bonne Nouvelle (9)

    Comptez entre 10 et 15 euros

    Les hamburgers de Paris, la nouvelle vague: Big Fernand

    Pour ce dernier né de la sphère hamburger, le concept se veut plutôt chauvin. Les patrons font la promotion des produits français, que ce soit au niveau de la viande, du fromage, ou même des boissons. On parle ici de blonde d'aquitaine, de fourme d'ambert, de tomme de savoie et de limonade bio. Tout est fait au possible "maison". Le matin le pain est fait par un boulanger, la viande hâchée sur place, les frites faites maison le matin même, ainsi que les sauces et même quelques unes de leurs boissons.

    Pour moi ce fut un Bartholomé:
    boeuf (charolaise ou blonde d'Aquitaine), fromage à raclette,  poitrine fumée, oignons confits, ciboulette, sauce BB Fernand

    Finalement, ça donne un hamburger avec de supers produits, des frites qui sont assez croustillantes, sans être sèches, mais un hamburger qui manque peut être un peu de folie. Peut être a-t-on été trop séduit par le côté gourmand gras et gargantuesque de l'hamburger du camion qui fume, mais du coup, on reste ici un peu sur sa faim. Cela dit, les produits sont tops, le concept sympa, et ceux qui n'aiment pas le gras préfèrront surement cet hamburger, tout comme les frites, simplement parce qu'elles sont ici excellentes. On peut manger sur place pour 1 euros de plus, ce qui est appréciable, et contrairement au camion qui fume, la queue n'est pas très longue, sauf peut être aux heures de pointes.

    On reviendra pour demander un burger sur mesure. Vu la qualité et la diversité des produits, cela devraient produire quelque chose de bon, et au pire, si l'accord ne prend pas, ce sera de notre faute...

    Note 15/20


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  • Depuis le début de l'année, plusieurs lieux font le buzz, proposant des hamburgers haut de gamme, avec des produits nobles, un amour du hamburger et sous plusieurs formes.

    Le camion qui fume. 11h-14h et 19h-22h. Voir le site web (lecamionquifume.com) pour le lieu de passage du foodtruck. Prix: 10 euros burger + frites, boisson 2 euros.

    L'endroit qui a fait le plus de buzz, c'est le camion qui fume. Il s'agit d'une enseigne qui fonctionne sous la forme d'un foodtruck, vaguant entre la place de la porte maillot, la place de la madeleine, le point éphémère ou le mk2 bibliothèque. Aux heures de pointes, il faut compter 45 minutes à 1 heure de queue pour avoir son sésame. Autant dire que j'y vais déjà avec un a priori, en me disant qu'il faut sacrément que cela en vaille le coût, surtout en sachant qu'il faudra s'assoir sur un banc où ramener son hamburger chez soi pour le savourer.

    Les hamburgers de Paris (la nouvelle vague : Le camion qui fume + Big Fernand)

    Le principe ? Vous passez commande auprès d'un des vendeurs, vous payez. On vous remet un numéro, et vous attendez sagement votre tour. On se croirait dans un hôpital. Si le camion se veut à l'américaine, l'attente se met en mode administration française...

    Les hamburgers de Paris (la nouvelle vague : Le camion qui fume + Big Fernand)

    Les hamburgers de Paris (la nouvelle vague : Le camion qui fume + Big Fernand)

    Enfin, il est là. Après une bonne heure de queue, et un ventre qui gargouille comme jamais.

    J'ai pris le Barbecue: Boeuf Haché Maison, Cheddar, Bacon, Beignet d’Oignon, Sauce Barbecue.

    Que dire. Il était tout simplement somptueux. Le pain est de qualité, parfait pour un hamburger, car il se tasse comme il faut, mais offre quand même de la résistance. La sauce barbecue maison est à tomber. La viande a du goût, et est parfaitement cuite. Le cheddar garde une intensité de goût relevant l'ensemble, et le bacon est craquant comme il faut. Le coup de grâce, c'est cet onion ring qui vient compléter cette composition. Encore un peu de gourmandise. Et c'est le terme qu'on qualifiera pour cet hamburger: Gourmand. Peut être trop, car il était quand même sacrément gras. Alors, cela ne m'a pas du tout dérangé, le gras est compensé par le goût, mais certains pourraient être écoeurés.

    On regrette la qualité des frites, toutes molles et sans saveurs particulières.

    Pour ceux qui aiment les hamburgers goûtus, gras, gourmands, qui n'ont pas peur de faire la queue, ou de manger dès 11h ou 19h, foncez ! Je fais partie de ceux qui disent que le jeu en vaut la chandelle !

    Note : 17/20 pour les gourmands prêt à tout, 11/20 pour ceux qui souhaitent un minimum vital de confort sur place et manger sain

     


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  • Il arrive parfois que l''on traîne un peu dans les bars, qu'il commence à se faire tard, que les métros ne soient pas encore là, et que la faim commence à arriver... L'estomac prend alors le dessus sur le porte-monnaie ou les jambes. On est prêt à traverser tout Paris parce qu'on nous parle d'un endroit ouvert, où l'on peut manger chaud, et de vrais plats, qu'importe la distance, et qu'importe le prix.

    On se laisse alors tenter par le Pub St Germain (17, rue de l'ancienne comédie, métro Odéon lignes 4 et 10).

    Ce "pub" est ouvert 24h sur 24 (enfin presque, ils se réservent parfois 2 heures entre 5h et 7h pour cleaner). Cela restera toujours un bon plan pour qui ne sait pas où aller vers 4h du mat'. En résulte des tarifs XXL, notamment sur les boissons (vous avez dit 11 € la pint ? ), encore que dans la moyenne dans ce quartier. Mais à ce moment là, on a déjà donné niveau boisson, on veut manger ! Et entre un doublecheese à 25€ et un simple à 19, le déraisonnable va l'emporter... Mais est-ce que cela vaut le coût ?

    Les hamburgers de Paris (3)

    Alors déjà niveau quantité, rien à dire, il est XXL !!! On ne peut même pas le manger avec les mains ! Pour ce qui est du reste, c'est du classique. On est pas agréablement surpris par la qualité, mais pas déçus non plus. La viande n'a pas plus de goût que cela, les crudités ne sont pas au sommet de leur forme, le fromâge est très neutre (on ne dirait même pas du cheddar), mais à 4h du matin, on n'est loin d'être difficile !!! En tout cas, ça câle, peut être même trop. On regrette presque de ne pas en avoir pris un pour deux. Pour ce qui est des frites, surgelés, bien sûr, mais pas trop males, bien croustillantes.

    Alors est-ce que cet hamburger vaut ses 25 € ? Ce qui est sûr, c'est qu'on en a pour son argent en terme de quantité. Il comblera votre apétit, et à toute heure, mais pour ce qui est de la qualité, on a vu mieux (BIA ou Schwartz), mais on a vu bien pire, dans pleins de cafés-brasserie. Donc 25 euros parce que l'hamburger est énorme et qu'il est servi en pleine nuit, on peut dire que ce n'est pas exagéré. Mais on est à Paris, dans le 6e, il y a un peu de cela aussi...

    10/20, parce que c'est servi à n'importe quelle heure...

     


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  • On continue notre tournée des hamburgers, on arrive chez Schwartz Deli, avenue d'Eylau, à deux pas de la place du Trocadéro (Station Trocadéro, Lignes 6 ou 9, sortie Georges Mandel). Cette chaîne tente de reprendre le concept des restaurants de sandwichs au pastrami qu'on retrouve beaucoup à New York, mais également aussi de délicieux Hamburgers...

    Les hamburgers de Paris (2)

    Alors, on a pris un classique cheese burger. On a de la quantité, et aussi de la qualité... La viande est vraiment tendre et goûteuse (pas étonnant au vu du concept autour de la viande), le pain est ferme, et non surcuit, la sauce est bien équilibrée. Les frites sont acceptables, encore du surgelé, mais assez épaisses, donc moins dérangeantes. On a en plus une petite compotée de choux marinés. Frais et original, ça apporte un peu d'acidité.

    Allez, un extra: le fameux sandwich au pastrami:

    Les hamburgers de Paris (2)

    En plus des choux, on a une sorte de moutarde sucrée (on soupçonne que c'est la fameuse sauce "Frenchies", qu'on a retrouvé au BIA). Pour ce qui est du sandwich, on a prix la version "haut-de-gamme", avec du veau, et parfumé au miel. C'était vraiment bon, bien assaisonné, en fait pour vous décrire vraiment mon impression, on a le sentiment de manger un kebab haut de gamme, avec une vraie viande. A essayer, on se croirait à N.Y...

    En résumé, l'hamburger est pour l'instant le meilleur compromis entre la quantité et la qualité, peut être moins punchy et gourmand qu'au BIA mais plus équilibré, et globalement de meilleur qualité. Prix un poil cher (15 euros le hamburger, 19 euros le sandwich au pastrami, mais c'est du veau...)

    Note: 13/20


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  • On a beau dire ce que l'on veut, le hamburger reste un sandwich mythique que tout le monde aime manger de temps en temps. Malheureusement, on le déguste souvent au mauvais endroit, avec de mauvais éléments, si bien qu'il m'est arrivé, comme vous, d'en être dégoûté... Mais rassurez-vous, il existe de nombreux endroits dans Paris où manger de supers hamburgers, variés, frais, de qualité.

    Les hamburgers de Paris

    On commence avec "Breakfast in America" (17, rue des écoles, métro cardinal-lemoine, ligne 10 ou jussieu, lignes 7 et 10). Ouvert tous les jours  de 8h30 à 23h, sans réservations. Il y en a un autre dans le marais.

    C'est certainement le plus dépaysant. On se croirait dans une série américaine, genre "happy days", en train de blaguer avec les copains, commander un milk-shake, redemander du jus de chaussette à volonté. La plupart des serveuses sont au moins bilingue en anglais, certaines sont vraiment des US, ce qui n'est pas pour nous déplaire.

    Revenons à l'hamburger, qui est une des spécialités de la maison. Il coûte entre 10 et 15 euros. On a là un sunny burger, avec boeuf, bacon, oeuf, salade, cornichon. Il s'agit là d'un véritable sandwich à l'américaine, bien gras, bien cuit, avec un goût bien prononcé, limite agressif. Manque juste la taille XXL, mais qui conviendra à 70% des gens. On n'est donc pas déçu, sauf par les frites, surgelés, et sans intérêt.

    Les hamburgers de Paris

    Mmmmm, encore plus gras, un chili burger, soit un hamburger façon chili con carne (boeuf, haricots, tomate, etc...).
    Honnêtement, c'est quand même le summum du vulgaire et de l'accumulation de gras, mais qu'est-ce qu'il était bon... En soit, cela reste un mélange d'un hamburger et d'un chili con carne, mais il fallait y penser.

    En conclusion, les BIA sont de bonnes adresses pour se dépayser, et y déguster des hamburgers typiques, et variés, à des prix assez doux. On s'en sort dans les 15 euros par personnes avec une boisson (notez la présence de Dr. Pepper, boisson rendue mythique par le film "Forest Gump", 20 € si vous prenez un dessert (superbes milk-shake d'ailleurs).

    Note 13/20

     


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  • Aki
    Adresse: 11, rue ste anne. Métro Pyramides (7 et 14)
    Prix: 10-15 euros

    On recherche tous à manger des nourritures de tous les horizons, avec un seul souhait, manger comme les locaux. Ce serait un gage de qualité, ou au moins d'authenticité. Quand une mode débarque dans une ville, on part d'abord sur des clichés, en l'occurence, les sushis pour la cuisine japonaise. Mais que mangent-ils là bas ? Et bien plein de choses ! Comme nous ! Nous sommes ici au Aki, un des fameux restaurants du quartier japonais de la rue ste anne. On nous promet une cuisine simple, authentique, que l'on ne retrouve pas partout.

    Déjà une bonne surprise: le prix. Des menus entre 10 et 15 euros qui calent bien, ça sent déjà la bonne cuisine simple et populaire.

    Restos hebdomadaires (10-20 €)

    En entrée (avec presque tous les menus), une simple salade de crudités, avec du maïs, des tomates, et de l'huile de sésame. Très simple me direz-vous, et japonaise seulement par l'ajout de l'huile de sésame, mais c'est ce qu'ils mangent au japon ! Pas de salade acidulée qu'on retrouve dans tous les faux japonais sushis brochettes au rendez-vous ! Est-ce bon ? Pas spécialement, mais l'huile de sésame, c'est tellement bon...

    Restos hebdomadaires (10-20 €)

    On a là LA spécialité de la maison: un okonomiyaki ! C'est une sorte d'omelette japonaise, avec du choux, de la mayonnaise, du porc ou du poisson, et une sauce sucrée, qui caractérise le côté asiatique du plat. C'est plutôt bon, dépaysant, ca câle, mais pas trop, c'est très très bien pour le prix, en plus si vous vous installez au comptoir, vous aurez la chance de voir les chefs le préparer devant vous ! Un charme indéniable.

    Aki, le japonais (comme là-bas)

    On a là les fameuses Sobas, ces nouilles japonaises qu'ils mangent à longueur de journée. On en trouve partout, tout le temps, et sous plusieurs formes, froide, chaude, en soupe, sautées. On a ici une soupe bien relevée, pas trop salée, on a une sensation de fraicheur, d'authenticité, et ça cale bien.

    Aki, le japonais (comme là-bas)

    Vous avez ici du saumon cru posé sur du riz, et des oeufs de saumon.

    Le riz est chaud, et a cuit le saumon. Ce n'est donc pas un chirashi, et on a un plat bien différent des traditionnels sashimis, le saumon est bien assaisoné, sa cuisson n'est donc pas génante. On regrette le manque de diversité au niveau du riz, mais dans l'ensemble, c'est bon.

    Aki, le japonais (comme là-bas)

    Le donburi: du porc pané sur un bol de riz.

    Sans surprises, mais bon, le porc a du goût, on a un bon équilibre avec le riz, même l'oeuf en omelette qui accompagne le porc est bien assaisoné.

     

    Alors, un sans faute ? Et bien en tout cas, on ne sera pas surpris en venant ici, rien d'innovant, mais du coup, pas de mauvaises surprises. On mange bien, pour pas trop cher, et on a l'avantage d'avoir l'ambiance au comptoir, et une vraie authenticité, à ce prix là, tout est bon ! Dans les 10-15 euros, on fait difficilement mieux, d'autant plus qu'on est blindé à la sortie... Courez-y !

    Note : 15/20

     

     


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  • table

    Lieu: L'avant-goût, 26, rue bobillot, 75013, Paris, Métro: Place d'Italie (ligne 7)
    Prix: 14 € la formule au déjeuner, menu-carte à 31 €
    Ambiance: Bistronomique

    soupe

    Il y a des restaurants qui ne jouent pas le jeu du menu déjeuner, et servent des plats médiocres, trop simples, à un prix nécessairement injustifiés. Et puis il y a ceux comme l'avant-goût, qui le joue à fond.Imaginez donc: menu déjeuner soupe-plat-verre de vin à 14 € ! Un prix imbattable ! A peine plus cher que les fast-foods ! Le risque: qu'on vous serve un "coquillettes jambons" et une soupe industrielle.

    On commence là par un velouté de concombre. Crème de chèvre au centre du velouté. J'ai un peu de mal avec le fromage de chèvre (traumatisme à la suite de la visite d'un élevage de chèvres quand j'étais plus jeune). Je tente toujours de me forcer, mais là le chèvre était un peu trop corsé, amer, du coup, le tout était plutôt déséquilibré. J'aurais faire comme les autres, qui ont annulé le chèvre et qui ont eu de jolies tartines en remplacement... Là le concombre se sentait, l'assaisonnement était bon. On sent que le chef a assaisonné le velouté sans penser forcément au goût qu'il aura avec le chèvre... Cela dit, le velouté seul est impec !

    soupe

    Poulet avec ses petits légumes confits. Rien à dire, tout est impec, les légumes sont bien fondants et ont du goûts, le poulet est tendre, bien épicé, bien équilibré, une vraie bonne assiette, pas transcendante,mais sans faute majeure. On voit que le plat n'a pas été spécialement travaillé ou réfléchi, ca suffit à ce prix là.

    Pot au feu

    Pot au feu de cochon aux épices (à la carte). Là pour le coup, un grand plat, qui a fait la renommée du restaurant. Un vrai mélange de saveurs, entre l'asie et l'occident. Le bouillon est très subtil, fait voyager, le reste suit. Le porc est tendre, fond dans la bouche, et les légumes sont entre le croquant et le fondant, un plat avec beaucoup d'émotion, qui mérite sa réputation. Un vrai plat fusion moderne et intelligent.

    Fondant au chocolat

    Fondant au chocolat (hors menu, dans les 10 €). Sans plus, mais sans moins. Le fondant est fondant, pas trop sucré, la glace (vanille si je me souviens bien) joue bien son rôle d'adoucissant. Un dessert très honorable, un dessert de bistrot, un incontournable...

    banane

    Dessert Choco-Banane.

    Là pour le coup, dessert plus original, mais moins maîtrisé. Plat un poil lourd, des petits légumes frais pour adoucir le tout aurait été bienvenus, mais au moins le dessert n'était pas trop saturé en sucre, et la crème de banane avait un vrai doût de banane.

    Le service est aimable attentionné, souriant, on a l'impression que les gens sont contents de travailler, on en demande pas plus.

    Au final, une super adresse, qui nous délivre un déjeuner tout à fait acceptable, et carrément bon à 14€, et qui a réussi à nous séduire avec un plat d'anthologie, qui nous donne envie de nous ouvrir au reste de la carte le soir, avec le menu carte à 31 euros. Si vous voulez vous laisser tenter par un dessert au déjeuner, n'hésitez pas, ils sont biens exécutés en général, sans être trop transcendants, prenez les clssiques. C'est une adresse incontournable de la place d'Italie, réservation fortement conseillée (un ou deux jours avant pour le dejeuner, 4-5 jours pour le soir)

     Note 16/20

     

     

     

     

     

     


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