• Voyages (côté gastronome)

    Parce que le gastronome est toujours ouvert aux nourritures d'ici et d'ailleurs, il voyage de temps en temps quand il le peut. Autant créer une rubrique à part entière, pour ceux qui seraient intéressés aux quelques voyages culinaires qu'un étudiant peut s'accorder de temps en temps

  • Le Miramar
    12, quai du port
    13002 Marseille
    Prix: 55-65 euros

    C'est drôle comme l'on peut être facilement moqueur, quand on voit une bande de japonais à Paris, se pâmer devant un pot au feu dans une brasserie de touriste, ou aller dans des restaurants pour touristes, comme l'ami Louis, ou le train bleu, dépenser près d'une centaine d'euros pour un repas moyen. Pourtant quand on part ailleurs, on rentre dans le jeu, on a envie de goûter une partie de l'histoire de la ville, souvent en faisant confiance aux guides et sites webs qui ne valent jamais les conseils d'un gastronome local, ou d'un blog impartial et honnête comme ce blog dont le début commence par un q et finit par un d. Comment différencier le vrai restau traditionnel du restaurant attrape touriste ?

    Le Miramar, Marseille

    Comment atterrit-on dans un tel restaurant ?

    En arrivant à Marseille, on effectue une petite recherche, pour trouver la meilleure bouillabaisse de la ville (chose stupide, mais que l'on fait tous en se disant que quitte à en manger une, autant que ce soit sans regrets). On finit par trouver une petite short list de 4-5 restos, et on choisit un peu au sentiment. Le Miramar fut choisit pour sa localisation, sur le vieux port, ce qui fait pourtant parti des critères de reconnaissance d'un restau attrape touriste.

    Le Miramar, Marseille

    Des tartines de truffes nous sont servis avant même d'avoir commander. Les truffes n'ont pas beaucoup de goût, mais il fallait s'en douter, sinon, le toast nous serait facturé 10 euros. Dommage, on se sent déjà considéré comme un touriste...

    Le Miramar, Marseille

    La salle est plutôt belle, chic, mais la plupart des serveurs sont.... asiatiques ! Pas dérangeant dans la plupart des restaurants, mais quand on cherche un plat typique de Marseille, sur le vieux port, on espère naïvement entendre de l'accent, de l'histoire, du vécu, du savoir... Chapeau quand même pour les serveurs, qui alternent entre accent vietnamien et marseillais !

    Le Miramar, Marseille

    Enfin, elle arrive, cette bouillabaisse qui nous a fait nous déplacer jusque sur le vieux port, et on commence par vous présenter les classiques accompagnements, tels que les croutons, la rouille et l'ail.

    Le Miramar, Marseille

    Présentation de tous les poissons qui vont être dégustés.

    Je vous note la recette donnée sur le site : 4 Vives
    2 St Pierre
    4 Gallinettes (rouget grondin)
    1 Lotte (baudroie)
    2 Chapons
    1 Fielas (congre)
    sel, poivre, oignons, ail, safran, huile d’olive,  fenouil en branches et grains, persil, pommes de terre, tomates, 2 kilos de soupe de poissons de roches,
    2 verres de pastis.

    Le Miramar, Marseille

    On commence par la soupe de poisson. On recherche du corps, du goût, une texture un poil plus épaisse qu'un velouté, mais pas non plus une purée. Et ce fut le cas ici, beaucoup de goût, pas trop salé juste ce qu'il faut. En même temps, sommes nous les plus à même de juger cette soupe de poisson ? Un touriste est toujours bon public.

    Le Miramar, Marseille

    Enfin, les poissons beignant dans leur soupe. C'est du poisson de qualité, nul doute de sa provenance, il vient direct du vieux port ! En même temps, pourquoi s'en priveraient-ils... On a l'impression, en mangeant ce plat, de se beigner dans la provence et ses légumes du soleil, en passant la tête sous l'eau du vieux port et ses merveilleux poissons. Du fait de leur cuisson en bouillon, ceux-ci sont tendres, et conservent leur personnalité, malgré l'abondance de goût du bouillon.

    On ne regrette donc pas d'être venu, même s'il était facile de nous séduire, comme tout bon touriste venu chercher un mythe. On regrettera juste le service, pas authentique, et le prix, 58 euros tout de même, qui n'est pas accessible à tous. En même temps, vu la provenance des poissons, celui qui vous proposera une bouillabaisse à moins de 40 euros vous proposera une bouillabaisse sans les poissons qui font sa légende...


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  • Vous vous rappelez du test des meilleurs hamburgers de Paris ? Sentiment mitigé a final, difficile de choisir un winner. Et bien, le meilleur hamburger de ma vie, j'ai du aller le chercher en Suisse, et oui !

    Holy Cow

    Il s'agit en fait d'une enseigne qui fait la promotion d'agriculteurs locaux, de la nourriture saine, des vrais produits. Les prix sont pourtant doux, soit une vingtaine de francs suisses pour un menu, ce qui est à peine plus cher qu'un macdo, là bas.

    Holy Cow

    Le slogan est trouvé !

    Holy Cow

    Alors cet hamburgers ! Magnifique... Pourquoi ? La viande est de grande qualité, de même que la salade et le fromage. La sauce barbecue n'est pas trop sucrée ou grasse, les oignons, fondants. L'hamburger en soi est généreux, mais pratique. Les frites sont croustillantes, même si elles ne sont peut être pas maison. Bref, j'ai trouvé ici l'hamburger parfait, à Paris de se rattraper avec de nouvelles adresses telles que Blend, Big Fernand ou le camion qui fume...

     


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  • Cha Ca La Vong, un des 1000 endroits à visiter avant de mourir

    Ne vous trompez pas de devantures, c'est bien vers celle-là qu'il faut se diriger ! Mais est-ce vraiment un endroit si incontournable ? Pourquoi est-ce qu'un guide a-t-il dit cela de cet endroit ?

    Pour répondre à cette question, commençons par voir à quoi ressemble la nourriture de ce lieu:

    Cha Ca La Vong, un des 1000 endroits à visiter avant de mourir

    Et bien voilà la spécialité, on ne vient que pour cela. Il s'agit d'un poisson que l'on faire bouillir dans un mélange à base de céleri, aneth, curcuma, oignons, huile. Le poisson ressemble à du cabillaud, mais je ne suis pas sûr.

    Cha Ca La Vong, un des 1000 endroits à visiter avant de mourir

    On vous sert cela avec du bun (vermicelles de riz), et diverses salades et herbes.

    Et finalement, ça donne quoi ? Et bien c'est plutôt bon. Le poisson est très parfumé. Le mélange de légumes et d'épices est parfaitement dosé. le poisson est parfaitement coupé. En même temps, il fallait s'en douter, ils ne servent ici qu'un plat, ils ont intérêt à ne pas le louper. Mais en dehors de cela, on retrouve ce genre de plat n'importe où. Tout le monde veut aller dans celui-ci à cause de sa médiatisation (et les prix s'en ressentent, on se rapproche des 5 euros par personne, ce qui n'est pas rien ici). Du coup, la clientèle est entièrement touristique. Mais bon, on vient pour un spectacle, parce qu'il faut être passé par là.

     

     


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  • Est-ce si dur de préparer à manger longtemps en avance ? Finalement, il suffit de préparer quelque chose que l'on peut réchauffer facilement, rien de sorcier, et pourtant, on mange mal, la plupart du temps en prenant l'avion... A moins d'aller en première classe, quelque soit la compagnie, on n'est même pas au niveau des surgelés bas de gamme que l'on trouve au supermarché. Ce qui est drôle, c'est que les compagnies essayent quand même de faire varié, on a pas le droit à un sandwich jambon beurre, ou des pâtes à la carbonara.

    Sur la première photo, on a un poisson (impossible d'identifier lequel au goût...), avec une sorte de semoule dure, des légumes cuits au micro-onde, du pain surgelé et une portion de fromage. Pour être honnête, tout est mangeable, mais quelle qualité... On aurait du mal à trouver une telle qualité sur le commerce, dans les grandes surfaces, seules quelques marques hard discount en surgelés devraient faire aussi bien.

     

    Ensuite, nous avons là du riz (bien secos), avec des légumes (sans goût et forcément surcuits), avec du poulet légèrement pâné. C'est légèrement mieux que le premier plateau (Air France), mais la qualité est sensiblement la même, le sorte de mille-feuille sur la gauche nous achève ensuite...

    Mais on a bien faim dans un avion, surtout lors d'un long voyage, alors cela passe. Mais quitte à faire des plats faciles à faire, autant faire simple, plutôt que compliqué et sans qualité. On apprécie quand même la volonté de varier et de faire équilibré.


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  • Vous trouverez pas mal d'endroits pour boire quelque chose de rafraîchissant dans la rue, Soda, alcool, jus de fruits, et Sinh To (photo). Il s'agit de smoothie, mais uniquement constitué de fruits frais, effectués à la commande. Rien à voir avec ce que lon trouve la plupart du temps en France. Il s'agissait là d'un mélange à base d'avocat et ananas. Très frais, on sent encore les fruits qui ne sont pas complètement broyés.

    Street Food, Take away

    On peut également prendre des petites choses salées à grignoter, des beignets, des brioches à la viande, des compositions à base de riz gluand. Il s'agit ici d'un beignet à la viande. Il était assez gras (pas dérangeant), mais surtout bien croustillant, et la viade était bien assaisonnée. On en redemande... Et l'emballage en papier journal a son charme (ils en font de vrais petits sac de transport).

     

     


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  • Les cantines (les bonnes)

    Si vous allez un jour en Asie, vous croiserez partout des sortes de cantines, dans lesquelles on mange un peu de tout. A priori, ce n'est guère enthousiasmant, on regrette toujours que les plats ne soient pas faits à la commande, mais est-ce nécessaire pour tous les plats ?

    Arrivé dans ce restaurant, je ne suis pas plus emballé que cela. Les plats ne me font pas saliver, il fait chaud, les plats ne sont pas au froid, il y a une odeur bizzare, tout ce qui peut me faire fuire. Mais mes accompagnateurs sont plus habitués que moi, et qu'importe la devanture quand l'assiette est présente ! On retrouvera ici porc au caramel, boeuf hâché aux oignons, diffrents légumes, oeufs marinés, bref tout ce que l'on pourrait trouvé dans un traiteur asiatique en France.

    Les cantines (les bonnes)

    La déco est sommaire, mais il faudra s'y habituer, car ellel ressemble à la plupart des restaurants populaires du Vietnam. Mais on s'y habitue vite, un peu moins à toutes les ordures qui accompagnent nos pieds (une habitue en Asie, la poubelle, c'est le sol).

     

    Les cantines (les bonnes)

    Et au final ? Une grande surprise... Tout était non seulement bon et frais, mais parfaitement assaisonné. Le riz était correct, mais l'omelette était fondante, tendre et légèrement sucrée, le choux entre le craquant et le fondant, avec beaucoup de goût, tout en restant assez neutre et légèrement acide, et le porc au caramel était bien équilibré, et surtout tendre.

    On reviendrait donc ici tous les jours, au vu de la qualité, et à moins d'un euro par personne... Je suis surpris par le soin apporté à chaque ingrédient, car certes, le fonctionnement se fait comme dans une cantine occidentale, mais la qualité des produits et la fabrication, c'est bien celle d'un vrai restaurant en France ! La raison ? Il est moins coûteux pour un vietnamien d'acheter des produits frais et les cuisiner lui même que d'acheter du surgelé, qu'il ne pourra d'ailleurs pas conserver. Et au vu de la concurrece, il a intérêt à faire quelque chose de bon, et qui peut se préparer à l'avance, dans le cas d'un fonctionnement style cantine. Voilà pourquoi on dit souvent que l'Asie, et particulièrement le Vietnam est une grande terre de gastronomie, car l'hégémonie du surgelé et du pré-cuisiné n'est pas encore là, et cette cantine en est la parfaite illustration.

     


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  • Le Bun Cha est un plat simple, qui ressemble à beaucoup de plats vietnamiens à base de Bun (nouilles constituées de pâtes de riz). La qualité d'un Bun Cha ? La justesse du Nuoc Mam et la qualité de la viande de porc. Ici, nous sommes dans un des endroits les plus prisés de Hanoï pour ce plat. Rien à dire. Tout est parfait, pas même besoin de commander, on sait déjà ce que vous allez manger...


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