• Restos mensuels (20-35 €)

    Alors là, attention, attention, on arrive déjà à un budget conséquent ! Pas question d'aller dans un restau au hasard ! D'après le conseil d'un pote vaguement connaisseur, ou parce que votre dentiste y a ses habitudes ! On est là pour bien savourer, pour se faire plaisir, pouvoir prendre un verre de vin ou deux, c'est l'endroit où l'on se réunit entre bons vivants, qui peuvent se permettre de lâcher quelques euros de plus pour un moment de gastronomie, au moins une fois par mois.

  • Abri, une tuerie...

    Abri, une tuerie...

     

    Abri, une tuerie...Abri, une tuerie...

    Abri, une tuerie...Abri, une tuerie...

    Clairement une des meilleures tables de Paris. Tout est juste en assaisonnement, tout est frais, les saveurs sont parfaitement cohérentes, toutes les cuissons maîtrisées. Un vrai bonheur à une quarantaine d'euros, pour faire mieux, faut aller chercher dans les très très étoilés...

     


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  • L'atelier de Joël Robuchon (Etoile)
    133, avenue des champs-élysées
    75008     Paris
    Métro Charles De Gaulles Etoile (lignes 1, 2, 6)
    Menu déjeuner : 37 euros / Au Dîner : entre 70 et 160 euros

    Je me souviens d'un repas à la table de Joël Robuchon, il y a quelques années, au déjeuner. Un formidable menu à 55 euros, boissons comprises.
    On sortait avec le sentiment d'avoir vraiment bien mangé, de bonnes choses, et à prix raisonnable. Il ne s'agissait pas de faire un menu pour combler les meubles, histoire de remplir à midi, mais plutôt de faire découvrir l'esprit du lieu sans qu'il n'y ait trop d'écart avec ce que l'on mange le soir. C'est en fait ce que l'on vient tous rechercher dans un menu déjeuner, un bon rapport qualité-prix et un véritable aperçu de l'établissement.

    Robuchon, ou la grande déception...

    Robuchon, ou la grande déception...

    Robuchon, ou la grande déception...

    Est-ce qu'on s'attend à manger une cuisine de bistrot dans un 2 étoiles ?

    On aime la cuisine de bistrot, mais il est difficile de défendre une telle cuisine quand on se revendique comme étant un restaurant de "haute gastronomie". C'est pourtant ce sentiment qui ressort de cette dégustation. Plutôt bien fait, plutôt gourmand, mais tellement classique.... Ok, le menu est à 37 euros, ce qui est abordable, mais on peut facilement faire quelque chose de plus inventif et de plus recherché dans ces prix, même dans les conditions particulières que sont celles d'un restaurant étoilé sur les champs-élysées. Et s'il n'y avait que ça... La fameuse purée de Joël Robuchon, qui est servie à tous les repas était très élastique, et ça, ça ne passe pas, je suis un puriste de la purée de pomme de terre, et elle était parfaite à la table de Joël Robuchon.

    Loin d'être scandaleux, autant qu'être exceptionnel, il faudra certainement repasser un soir.

    Note : 11/20


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  • La Cantine du Troquet
    53, boulevard de Grenelle
    75015  Paris
    Métro: Dupleix (ligne 6)
    Prix: A la carte: 30-40 euros

    Comme beaucoup de gens, j'ai eu ma période, dans laquelle je ne prenais quasiment qu'une seule ligne de métro tous les jours. On finit par connaître par coeur chaque immeuble, chaque rue, chaque resto que l'on voit, si l'on a la chance de prendre un métro aérien. Vous voyez où je veux en venir. Mais la plupart des restos qui sont visibles d'un métro sont plus des brasserie/café, qui brassent beaucoup de monde, ou des pièges à touristes sans intérêt. La Cantine du Troquet semblait remplir tous les codes du restaurant banal: une terrasse visible du métro, des plats simples, un restaurant sans réservation, mais c'était sans compter sur la passion du chef Christian Etchebest, un bon vivant du sud-ouest

    La Cantine du Troquet Dupleix

    Assiette de charcuterie : 16 euros

    A la fois très simple mais si compliquée à trouver dans un restaurant: une bonne assiette de charcuterie. On a ici la quantité et la qualité, que ce soit au niveau des pâtés, du jambon, ou du chorizo, tout est de très bonne facture, et ça fait plaisir. C'est le genre d'assiette qui est parfaite si vous voulez grignoter en buvant un petit verre, divisable en 2 ou 4 selon les appétits.

    La Cantine du Troquet Dupleix

    Salade niçoise : 14 euros

    Apparemment très bonne, et surtout très copieuse ! Tous les produits sont bons et c'est le principal. Ces entrées ne sont pas données, mais elles valent ce qu'elles coûtent.

    La Cantine du Troquet Dupleix

    Le lomo: 15 euros

    et sa purée de pomme de terre... Parfaite, cette purée, onctueuse, bien chaude, crémeuse, chargée en beurre, c'est un régal. Le lomo a beaucoup de goûts, salé comme il faut, fondant. C'est très simple mais très bon.

    La Cantine du Troquet Dupleix

    Mille Feuilles: 9 euros

    Assez chargé, assez lourd, bien pour les gourmands, moins pour les réfractaires des desserts.


    Au final, c'est le genre de restau parfait dans son style, un véritable endroit de restauration, où à défaut d'avoir de grands moments de gastronomie, on est sûr de bien manger, pour pas trop cher, avec la liberté ou l'inconvénient que tout est à la carte. C'est la brasserie quasi-parfaite, que l'on devrait retrouver beaucoup plus souvent aux coins de nos rues, ou à la sortie des métros. Et en terrasse, en été, c'est royal.

    Note: 16/20


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  • Chez Grenouille,
    52, rue Blanche,
    Métro Blanche (ligne 2)
    Prix: Dîner: Entrée, plat, dessert : 35 euros, formule à 26 le midi.

    De la tête de veau, des mamelles de vaches, ou des pieds de cochons, ça vous dit ? Ce type de produit fait partie de la spécificité de la gastronomie française. Pourtant, la nouvelle génération a du mal avec ceux-là, veut des choses faciles, simples, accessibles. C'est le leitmotiv du chef de chez Grenouille que de faire partager sa passion pour les produits un peu repoussant aux premiers abords, et justement, les rendre accessibles et séduisants.

    Difficile de se cacher au niveau du nom des plats, l'enjeu sera donc dans la maîtrise du goût très prononcé des produits, ainsi que dans la présentation

    Chez Grenouille, le spécialiste des abats.

    Pressé de mamelles de vaches au jambon cru.

    Vu comme ça, elles ne font pas peur les mamelles ! Elles arrivent sous la forme d'un pressé. Le tout reste très léger. La vinaigrette est très bonne, les mamelles apportent une texture plus ferme au tout, et contraste avec le fondant du jambon cru. une très bonne entrée, qui respecte la mission de faire connaître le goût des produits, tout en restant accessible. On sent tout de même le côté très fort des mamelles, mais c'est la vinaigrette qui rend le tout relativement léger.

    Chez Grenouille, vous aimez les abats ?

    La tête de veau, petits légumes ravigotés.

    Evidemment, il ne fallait pas s'attendre à voir arriver une tête de veau entière arriver sur votre table ! Les différents éléments se retrouvent dans cette composition. Les petits légumes sont légèrement acidulés, ce qui encore permet de rafraichir toute la lourdeur de la tête de veau. La cervelle est fondante comme du ris de veau, le tout est bien équilibré, c'est un excellent plat, qui a surpris de vrais réfractaires à la tête de veau.

    Chez Grenouille, vous aimez les abats ?

    De grosses frites bien croustillantes pour accompagner tout ça. Du soin est donc apporté à tous les éléments.

    Chez Grenouille, vous aimez les abats ?

    La soupe de fraise, amande fraîches, au fromage blanc.

    De la cervelle dans les desserts ? Non, on repasse à du traditionnel. Un peu décevant. La soupe n'est pas très belle, n'est pas servie assez froide, est trop liquide, et pas assez sucrée ou acide, insipide, en somme. Dommage.

    Vous l'aurez compris, ce restaurant m'a extrêmement séduit. Il ne s'agit pas d'un simple bon bistrot, mais d'un bistrot qui va vous faire découvrir ou redécouvrir des produits magnifiques et qui sont souvent oubliés. Si vous êtres réfractaires à la tête, les pieds ou les mamelles, vous pourrez vous rabattre sur des plats plus traditionnels, mais ce serait dommage de se priver d'une telle expérience, qui a un intérêt gustatif !

    Note: 16/20 (aurais eu plus avec un bon dessert)


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  • Restaurant Saturne
    17, rue notre dame des victoires 75002
    Métro: Bourses (3) ou Richelieu Drouot (9)
    Prix: 37 euros au déjeuner (E-P-D), de 55 à 70 le soir.

    Saturne fait partie des restaurants tels que Septime, Agapé Substance, ou le Chateaubriand en chef de file, qui tentent de faire de la cuisine d'étoilés, avec des prix d'étoilés, une qualité d'étoilés, mais une ambiance plus fooding-décontracto-bobo-parigo. Est-ce l'ultime forme de snobisme ? Jugeons l'assiette plutôt avec ce déjeuner à 37 euros.

    Saturne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Seiche, haricots verts, mousse d'estragon.

    L'assiette est apétissante, sans être super-esthétique, comme on avait pu le voir chez Kei. Mais il faut l'avouer, elle est terriblement bonne... La seiche est parfaitement entre le résistant et le fondant, la mousse d'estragon est bien exécutée, bien assaisonée, les haricots verts, parfaitement cuits, avec beaucoup de goûts, et le mélange de tout cela est léger, dans l'ère du temps, c'est de la cuisine d'aujourd'hui.

    Saturne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On enchaîne avec une échine de cochon, pommes de terre nouvelles, choux et olives.

    On attend bien sûr le cochon au tournant. Il est de bonne qualité, fondant, juteux, comme on l'aime. Il est associé à des pommes de terre avec un léger goût de noisette, et un goût fumé, un peu d'olive pour rajouter du goût et du choux qui n'en manque pas. Encore une fois, le mélange fonctionne fortement, et on ne peut que s'incliner devant la maîtrise des cuisson, des assaisonnements, des associations ainsi que de la sélection des produits.

    Saturne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On finit avec un dessert très frais, argousier, chocolat blanc, noisette.

    L'argousier est un fruits acide bourré de vitamines ! Il se fait assez rare en cuisine. Le mélange entre l'acide le sucré, l'amerthume de la noisette s'équilibre comme il faut. On repense aux dessert du galopin, du même genre. Parfait pour conclure un déjeuner. Même si l'on sent aussi une passion moins grande pour les desserts.

     

    En conclusion, ce restau vaut bien un restaurant étoilé, coûte presque aussi cher qu'un restaurant étoilé, mais est dépourvu de tout le cérémonial qu'on y trouve souvent, on sent la liberté dans la cuisine. En tout cas, c'est du très bon niveau, moderne, et avec du caractère et de l'identité.

    Note : 17/20


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  • Cela nous arrive combien de fois de retourner dans le même restaurant moins de deux semaines après ?

    Pour être honnête, quand on est gastronome et fauché comme un étudiant, on ne peut se permettre de manger tous les soirs au restaurant. On se demande longtemps où l'on va manger, en choisissant bien, le but étant de goûter un maximum de table, histoire de rentabiliser ses repas. Alors pour qu'une table vous pousse à y revenir assez vite, à y revenir avec sa famille et ses amis, il faut le faire. C'est ce qui m'est arrivé avec ce restaurant simple et ambitieux, qu'est le galopin. Double pression donc au retour, on ne me fait pas le coup deux fois

    Le Galopin (2)

    On commence avec un tartare de lotte, panais et algues.

    Ce qui est dur avec un tartare, c'est de contrôler la texture du cru (ni trop ferme, ni trop flasque), de maîtriser l'acidité, et de bien marier le goût marin du poisson avec le reste. Je suis très difficile en matière de tartare. Et pourtant, ce qui s'avère être une assiette très simple fût grandiose. L'assaisonnement était parfait au niveau de l'acidité et du salé, la texture était fondante en gardant un minimum de fermeté, et le panais et les algues apportent un joli jeu de texture, entre le croquant et le fondant. Il s'agit d'une assiette surprenante, mais rassurante dans ses goûts et sa texture.

    Le Galopin (2)

    En plat, Veau de lait, carottes et Shitake

    On reste dans le style du chef. Une viande bien cuite, un jeu de texture avec les légumes, où les carottes joueront le rôle du croquant, et le shitake, du fondant. L'assaisonnement est juste, et ce que l'on remarque dans cette assiette, c'est la justesse de préparation des légumes. Toujours croquant, mais pas cru, toujours salés, mais pas saturés. C'est encore un très bon plat, mais l' on sent quand même que le chef excelle plus sur du poisson. L'assiette est très bonne mais pas inoubiable.

    Le Galopin (2)

    Praliné Citron

    En général, je ne suis pas fana des desserts qui vous plombent à la fin du repas. C'est la ligne conductrice du chef: toujours un dessert gourmand, mais léger et en bonne quantité. Ici, on nous propose un praliné citron déconstruit. On a du croquant, du frais, sans que cela ne soit saturé en sucre. Parfait pour finir un déjeuner.

    Et tout cela, encore pour 24 euros entrée plat dessert... Pour résumer, si je pouvais venir ici tous les jours, je le ferais. Et pourtant, il ne s'agit pas forcément de la meilleure table de Paris, mais on a le sentiment de manger chez quelqu'un, puisqu'il s'agit d'une cuisine d'instinct, sur le moment. C'est d'ailleurs à la fois la qualité et le défaut de cette table. On peut féliciter la justesse d'appréciation du chef sur les assaisonnements, les cuissons, et le mariage d'aliments sur chacune de ses assiettes, alors qu'elles changent très régulièrement. Mais du coup, les plats ne sont pas longuement réfléchis, construit, comme cela pourrait l'être dans un grand restaurat étoilé, on pourrait encore aller plus loin, au bout des choses. Mais il se n'agit sûrement pas de l'objectif du chef. Et l'on respecte cela. Parce qu'au final, ces plats simples et d'instinct sont sans conteste meilleurs que tous les plats ayant été goûtés au Meurice, et au Georges V, alors qu'il s'agissait ici de maîtres de la gastronomie et de palaces à l'addition centenaire en euros... Et je dis cela en toute certitude, 80 % penseraient la même chose que moi en comparant bien sûr les plats que j'ai goûté lors de mon expérience. Donc chapeau pour cette table !

    Note : 18/20, parce que c'est toujours aussi bon la 2e fois...


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  • Le Galopin
    34 rue Ste Marthe
    Métro Belleville ou Colonel Fabien (2)
    Ouvert du mardi au samedi midi et soir
    Formules le midi à 19 euros pour un plat, 21 euros entrée plat et 24 euros entrée, plat et dessert. Le soir, 42 euros avec 2 amuses bouches, entrée, 2 plats et desserts)

     

    Il y a certaines tables que l'on redoute, parce qu'on a envie de les aimer avant même d'y être allé. Ce sentiment est assez rare, car c'est bien en goûtant la cuisine d'un chef qu'on finit par le connaître et savoir si sa cuisine correspond à nos goûts. Mais l'univers de la télé-réalité en a décidé autrement. Vous vous souvenez de Romain Tischenko ? Le gagnant de Top Chef 1 ? Ce chef vient du restaurant de William Ledeuil, le chef de Ze Kitchen Galerie. Il faisait donc une cuisine fusion et épurée. Lors de la diffusion de Top Chef, sa cuisine m'avait séduit au niveau de son style, mais on ne peut rien goûter avec les yeux, et il s'agit encore d'un jeune chef qui vient tout juste de se lancer en sepembre dernier. Le restaurant est simple, épuré, naturel, avec une cuisine totalement ouverte sur la salle (nous avons passé tout le long du déjeuner à 1m du chef). Voyons que cela va donner.

    Le Galopin

    On commence avec des raviolis de veau, sauce au raifort et champignons de Paris.

    Alors l'intitulé n'est pas du tout représentatif de l'assiette. Ce qui en fait sa particularité, c'est la ciboule taillée finement qui recouvre le plat. En plus de l'onctuosité de la sauce, du croquant des champignons, et du fondant des ravioles de veau, on a cette inspiration asiatique qui en fait un plat très intéressant. Tout est parfaitement assaisonné, et il ne s'agit pas d'un simple plat avec une touche asiatique, car il est assaisonné de façon à être un vrai mix entre les saveurs occidentales et asiatiques. C'est comme si vous mélangiez une blanquette de veau avec une soupe Pho. On a donc ici un parfait exemple de ce que doit être la cuisine fusion, lisible, audacieuse et surtout, bonne.

    Le Galopin

     

    En face, on avait de la courge avec des choux de bruxelles et de la poitrine de porc.

    Tout était également bien assaisonné, chapeau pour les choux de Bruxelles, fondants comme il faut.

    Le Galopin

    On enchaîne avec les plats. De mon côté, il s'agit d'une palette de porc, salsifis et betterave.

    On distingue aussi des cubes de pomme de terre, des radis et  des feuilles de choux rouge.
    Encore une fois, ce chef m'épate. Il y a du Alain Passard dans cette assiette. Chaque légume a été cuit séparément et a conservé ses propriétés gustatives. Ils sont tous fondants, et bien salés. On (re) déouvre alors chaque légume, qu'on va allier un par un avec le porc. Cette association est peu commune, puisqu'on a plutôt ce type d'assiette avec du poisson, mais tout ce mélange fonctionne très bien. Le porc est tendre. On sent que le chef a la maîtrise des cuissons, mais c'est bien sur la préparation des légumes qu'il faut tirer son chapeau.

    Le Galopin

    De l'autre côté, on avait un lieu jaune avec ses tempuras et kumquats.

    Là aussi, bonne cuisine fusion. De ce que j'en ai goûté, le lieu jaune était bien cuit, les tempuras, croustillants comme il faut, et tout cela se mariait bien avec le kumquat.

    Le Galopin

    Les desserts sont à l'image du reste, légers épurés et bien équilibrés. On a là des poires confites avec des petits sablés aux amandes et une glace (à quoi déjà ?). Vous l'aurez compris, il s'agit d'un dessert simple, pas inoubliable, mais bon, qui n'écoeurt pas, qu'on finit facilement et qui n'est pas trop saturé en sucre. Je ne suis pas un fan inconditionnel des desserts qui plombent, et c'est donc pour moi parfait pour finir un repas. On sent qu'il y a de la gourmandise, mais une volonté de cloturer paisiblement le repas.

    Le Galopin

    En face, plus gourmand. On a des cookies écrasés avec une glace à la banane.

    Un peu plus chargé, mais malgré la gourmandise de l'assiette, elle reste légère et facile à finir.

     

    Le repas s'est déroulé juste à côté des cuisines, ce qui offre une vraie relation entre les cuisiniers et la salle. On voit tout ce qu'ils font, ils ne peuvent pas tricher. On a vu plusieurs fois le chef goûté, on comprend alors pourquoi il n'y avait aucune erreur d'assaisonnement ; la carte est réduite et change plusieurs fois pas semaine. Ce concept est donc idéal pour garder une cuisine vivante et garder le contact avec les clients. On ne relève aucune fausse note au niveau de la saveur des plats, ce qui est très rare. Pour une fois la cuisine fusion m'a vraiment séduit sur l'entrée. En tout cas, il s'agit vraiment d'une des meilleurs tables de Paris, des tables qui font avancer la cuisine et qui font de la vraie cuisine fusion.

    Alors, top chef ou pas top chef, le galopin est vraiment mon coup de coeur du moment. Et 24 euros le midi, c'est donné...

    Note : 17/20, un rapport qualité/prix imbattable


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  • Café des musées
    49, rue de turenne, métro chemin vert (ligne 8) ou st-paul (ligne 9)
    Prix: menu à 22 € valable le midi et le soir, à la carte, dans les 30-35 €

    Vous connaissez ces bistrots traditionnels, typiquement français, qui attirent tous les touristes, qui sont souvent tristes dans l'assiette, et dans le service. Ils sont toujours pleins, qu'importe la qualité, tant que le charme parisien y est. Mais il existe bien de bons bistrots avec une ambiance bien parisienne. Le café des musées fait parti de ces bistrots, voyons s'il fait aussi parti de ces pièges à touristes.

    Café des musées

    La table est une typique table de brasserie, très simple, on en demande pas plus, la neutralité fait parfois du bien, pour ne pas être désorienté tout le repas à cause d'un bouquet de fleurs roses en plein milieu de la table par exemple

    Café des musées

    On commence par des champignons farcis aux escargots, 9 euros. Il s'agit là d'un plat très simple, un poil original, mais qui reste typiquement dans la cuisine traditionnelle française. Du coup, sûr de son coup, le cuisto, on est pas surpris, que la surprise soit bonne ou mauvaise.

    Café des musées

    On poursuit avec un plat un peu plus sophistiqué: Un poulet fermier de chartres à pattes bleues, en cocotte, au cidre et aux fins aromates.

    Bon, derrière tout ce blabla, il s'agit plus ni moins que d'un pot-au-feu de volaille au cidre. Cela dit, tous les légumes sont goûteux, le poulet et tendre. On regrette juste un peu la discrétion du cidre. A vouloir éviter sa sur-présence, on en oublie son utilité.

    Café des musées

    A chaque fois que je vais au restau, je me limite souvent sur les boissons. Pour une question de prix, et surtout pour le fait de se faire toujours avoir sur la valeur réelle de la marchandise. Certes, les restaurateurs font leur marge sur les boissons, et il faut également payer le fait de pouvoir boire une bonne bouteille avec un repas confectionné par un professionel, mais de là à payer 6 fois, voire 7 fois le prix d'une bouteille... D'autant que pour bien choisir, il faut bien s'y connaître ! Si bien que l'on se remet souvent aux conseils du sommelier, qui parfois, espérons-le, rarement, va nous conseiller ce qu'il souhaite écouler, ou ce qui lui fait le plus de marge... Cette fois-ci, on se laisse tenter par un chateau meylet, grand cru classé, du millésime 1998. On se dit que vu l'âge, si le sommelier est pas trop bête, il s'agit d'un vin de garde, et que s'il est suffisament professionel, elle est bien conservée, et que donc, elle ne peut pas valoir moins de la moitié du prix de vente. Et finalement, ce fut un bonheur, un bon vin de bordeaux bien vieilli, légèrement fruité et boisé, comme on l'aime. Il s'agit (après recherche), d'un petit château, peu connu, mais qui a de bonne cuvées selon les années. En faisant quelques recherches, on ne peut l'avoir sur internet à pas moins de 48 € ! Une affaire finalement ! Comme quoi, parfois, il faut se lancer ! C'est toujours mieux que toutes les bouteilles qu'on nous sert dans n'importe quel bistrot ou café, à 25 euros, qu'on retrouve le lendemain à franprix à 5 euros...

    Au final, le café des musées est parfait si l'on souhaite aller dans un restaurant typiquement d'ambiance parisienne, avec un service dynamique, à la parisienne, avec le sourire. Les plats semblent être de qualité régulière, sans trop s'éloigner de la tradition française, mais en osant un peu. Il s'agit de la fameuse "cuisine traditionnelle revisitée", enfin, faussement revisitée finalement... Il s'agit plus d'une cuisine d'hommage à la cuisine française, et ça ne nous surprend guère que le chef soit japonais.

    Note : 15/20 pour un bistrot typiquement parisien

     

     

     


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