• Le 39 V

    Le 39 V
    39, avenue Georges V
    75008 Paris
    Métro Georges V (ligne 1)
    Prix : Menu Déjeuner : 49,50 euros
            Au dîner : Menu à 95 euros, carte : 100-150 euros

    On continue sur notre lancée de restaurants étoilés. Celui-ci fait parti des récents étoilés de Paris. L'entrée se fait par le rez de chaussée de l'immeuble, puis vous prenez un ascenseur jusqu'à la salle du restaurant. Le cadre est très zen, épuré, aérien, pour coller avec l'altitude, sans doute. On pourrait redouter un genre de restaurant qui brillerait par son ambiance, son décor, et son concept, en offrant une cuisine plutôt bien faite, plutôt bonne mais pas transcendante, comme au Baudelaire. Voyons...

    Oeuf gros fermier à la fiorentine, jus truffé.

    Comme le cadre, on a une entrée aérienne, simple, et qui s'avère être goûteuse, complexe, parfaitement dosée. On commence donc très bien ce repas avec cette composition. Pourtant ce n'est pas simple de faire une émulsion qui a du goût.

    Le 39 V

    Agneau fermier farci aux herbes, garniture d'une basquaise, tomates, oignons, poivrons.

    C'est aussi beau que bon. On a une sorte de mille feuilles de légumes, fondants, juteux, un vrai délice, ainsi qu'une viande parfaitement tendre, juteuse. La farce apporte du goût et donne de la dimension au plat. Encore un sans faute.

    Mention particulière pour un autre plat, le lieu jaune, avec lequel étaient servies des betteraves, parmi les meilleures que j'ai mangées dans ma vie, certainement digne de celles d'Alain Passard...

    Le 39 V

    Le 39 V

    Sablé breton aux quetsches, glace banylus / verveine.

    Hum, que dire... Le sablé est croustillant, légèrement salé. Les quetsches ne sont pas trop sucrées, ouf ! La glace est parfumée, et contrebalance très bien le sucré du sablé. Encore un sans faute.

    Tout était-il donc parfait ?

    Mon ressenti c'est ce que le chef a du niveau, et n'a pas volé son étoile. Il ne s'agit pas de la cuisine la plus inventive du monde, mais on sort déjà des classiques de la cuisine française, et vraiment tout était bon. C'est ce qu'on attend d'un tel restaurant, avec un tel cadre. On peut comprendre qu'on ne goûte pas à une cuisine aussi rock-n-roll que dans certains bistrots, cités plus bas. Mais on sort content et satisfait d'un tel moment. Au final, on a le Baudelaire : élève moyen, le 39 V : bon élève, mais pas non plus premier de la classe !

    Note : 16/20


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